l’Officiel

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Laura Covaci, Orphelinat

A voir l’obsession de Laura Covaci pour les poupees, on se laisserait bien aller a des comparaisons faciles. Rien de commun pourtant entre sa demarche et celle de Hans Bellmer. Chez l’artiste roumaine, les poupons en celluloid qu’on trouvait dans les boutiques socialistes pendant les annees 70-80 sont autant de voies d’acces au passé.

Pour la galerie 208, Laura Covaci en fait la matiere premiere d’une exposition regroupant installations, peintures et photographies numeriques. A travers ces trios mediums, il s’agit de debusquer les traces de l’enfance et du temps qui passé. Les poupees sont ainsi <<mises en biere>> sous plexiglas avec toutes leurs lesions et places dans un décor kitch de fleurs en plastique, papillons, etc., qui en fait ressortir par contraste le caractere morbide.

Cette installation sert de base a une serie de tirages photographiques et de peintures ou affleurent, a travers les marques mises en exergue par l’artiste sur les corps en celluloid, les traumatismes refoules de l’epoque sovietique…

Source: l’Officiel